21

— Techniquement, dit Jacen, je suis toujours en vacances.

— Et pour combien de temps ? demanda Zekk.

— Tant que Maître Skywalker me dira que je suis en vacances…

Zekk haussa les épaules.

— Eh bien, profites-en tant que ça dure.

— J’en ai bien l’intention. Mais cela me met mal à l’aise de savoir que, vous autres, vous repartez pour Kashyyyk alors que je vais me prélasser sur la barrière de récifs.

— Tu as bien mérité ta permission, dit Zekk. Tu l’as méritée parce qu’il t’est arrivé des choses auxquelles je ne veux même pas penser ! Alors, ne t’inquiète pas.

Jacen, Zekk et les Chevaliers Jedi récemment adoubés se trouvaient à la réception organisée en leur honneur par Cal Omas. La pièce était immense, carrelée de marbre et ornée de deux fontaines jumelles représentant des poissons en bronze. Les jeunes Chevaliers portaient toujours leur tunique, leur sabre laser, mais tenaient un verre à la main. Des Jedi plus âgés, ainsi que des politiciens et des militaires allaient et venaient, entretenant des conversations polies.

Zekk observa l’assemblée.

— C’est vraiment étrange, dit-il. Qu’est-ce que tous ces gens font ici ?

— N’oublie pas que je suis fils d’ancien Chef d’Etat, dit Jacen en souriant. Pour moi, ça ressemble à une soirée habituelle à la maison !

Zekk secoua la tête.

— La diplomatie n’était pas vraiment le premier souci de l’Académie des Ombres.

— Oui, je m’en doute.

Han rejoignit Jacen et le prit par les épaules, souriant de toutes ses dents.

— Bon, alors laisse-moi te raconter comment j’ai fêté ça quand je suis devenu chevalier Jedi… commença-t-il.

 

— C’était splendide, dit Leia. J’en avais les larmes aux yeux.

— La cérémonie, c’était une idée de Cal, répondit Luke. J’ignorais qu’il avait autant de talent théâtral.

— Ah… Mes enfants… soupira Leia. Comme ils ont grandi. Et les voilà Jedi.

— Ça t’ennuie ? demanda Luke en la regardant.

— Un petit peu. Parfois, je m’imagine qu’ils auraient pu choisir une autre voie que celle des Jedi. Quelque chose de plus… de plus sûr. Mais… (Elle soupira de nouveau.)… mais ça ne risque pas d’arriver dans notre famille, pas vrai ?

Luke essaya d’imaginer Ben adulte, expert-comptable, assis derrière un bureau.

— Non, effectivement.

Leia regarda alors son frère avec intensité.

— Qu’est-ce qui s’est passé quand tu as parlé à Jaina ? J’ai senti quelque chose dans la Force sans réellement parvenir à l’identifier.

Luke hésita.

— Je préfère ne pas te le dire. C’est à Jaina de t’en parler.

— Hum…

Leia le regarda d’un air soupçonneux et décida de ne pas continuer sur ce sujet. Elle adressa un regard en coin à Lando Calrissian qui se tenait à quelques pas de là et discutait avec Triebakk. Elle se pencha vers Luke et baissa la voix :

— Comment Lando et Talon Karrde ont-ils réussi à faire élire Cal Omas ? demanda-t-elle. Tu le sais, toi ?

— Non, je ne le sais pas. Mais, connaissant les paramètres, on peut essayer de deviner, si tu veux.

Leia se mordit les lèvres.

— Ça me gêne d’aller poser directement la question. Mais il faudrait peut-être qu’on sache, non ? Il faudra bien essayer de protéger Cal d’une façon ou d’une autre quand cela se saura.

— Ah ? parce que tu crois que ça tombera vite dans le domaine public ?

— J’en suis certaine. (Son regard se durcit.) A l’heure actuelle, nous avons une poignée de contrebandiers qui contrôlent une partie des voix du Sénat. Et ce n’est pas recommandé. La Nouvelle République va en subir les conséquences.

Luke évalua Lando du regard.

— Nous devrions peut-être nous entretenir avec le Capitaine Calrissian.

— Oui, dit Leia en hochant la tête. Et le plus tôt sera le mieux.

 

Jacen écoutait patiemment les souvenirs de son père lorsque Kenth Hamner s’approcha d’eux. Il voulait en savoir plus sur ce que les pilotes appelaient déjà la « Fronde Solo ». Il s’agissait d’une manœuvre de combat qui consistait à plonger vers un basal dovin et utiliser son champ gravifique pour catapulter un vaisseau dans une direction inattendue afin de prendre l’ennemi par surprise. Han commença donc à décrire sa dernière rencontre avec les Yuuzhan Vong. Jacen, qui connaissait déjà l’histoire, en profita pour s’éclipser et alla rejoindre sa sœur.

Jaina était adossée à l’une des massives colonnes de la pièce. Elle tenait un plateau de petits fours devant elle avec la même détermination que s’il s’était agi d’un bouclier. Elle lança un regard noir à son frère qui approchait.

— Si c’est à propos de ce qu’Oncle Luke m’a dit, je ne veux pas en parler.

— Alors, n’en parlons pas. (Il prit une tartelette aux fruits sur le plateau.) Je pensais qu’on aurait pu se féliciter l’un l’autre, non ?

Elle inclina la tête, l’air sceptique.

— Félicitations.

— Félicitations, ma vieille, dit Jacen, enfournant le petit four dans sa bouche.

Lorsqu’il mordit dedans, la garniture s’écoula sur sa langue. On aurait dit un dérivé de produit issu de l’industrie pétrochimique spécialisée dans l’extraction d’hydrocarbures fossilisés. Il grimaça.

Jaina sourit tout en lui tapant dans le dos.

— C’est immonde, hein ? A mon avis, le traiteur doit être originaire de Vatrix.

— Il doit être à la solde des Yuuzhan Vong, oui ! s’étrangla Jacen. Il essaie d’empoisonner les Jedi et le haut commandement en même temps ! (Il but une longue gorgée de bière de Gizer pour finir d’avaler l’ignoble pâtisserie.) Ah… Ça va mieux. (La plaisanterie avait contribué à rompre la tension entre eux.) Bon, on peut recommencer cette histoire de félicitations ? demanda-t-il. J’ai l’impression qu’on n’est pas parti du bon pied la première fois.

— Bien sûr, dit-elle en souriant. C’est ma faute. (Elle déposa le plateau sur une table voisine, puis prit son frère dans ses bras et l’embrassa sur la joue.) Toutes mes félicitations.

— Félicitations à toi aussi. (Il serra Jaina contre lui un long moment, sentant dans la Force ce lien si particulier qui unissait les jumeaux, puis fit un pas en arrière.) Tu as toujours été ma meilleure amie, tu sais ?

— Et toi aussi… (Elle regarda par-dessus son épaule en direction de quelqu’un qui déambulait dans la foule.) Je vois que Danni Quee est là aussi. Tu lui as déjà parlé ce soir ?

— Non, pas encore.

Elle lui adressa un petit sourire espiègle.

— Pourtant, je croyais que vous sortiez ensemble, non ?

Il cligna des yeux sous l’effet de la surprise.

— Non, heu… Enfin, pas comme ça. Enfin, pas vraiment. Enfin, je ne crois pas…

Jaina éclata de rire.

— Tu ne crois pas ? Tu ne crois pas que c’est le genre de chose dont tu devrais te rendre compte ?

— Non, on se voit… heu… différemment. Enfin, je pense. Ce que je veux dire, c’est qu’elle a cinq ans de plus que moi…

— Et alors ? Papa est plus âgé que Maman. Tu crois que ça les dérange ?

— Et puis Danni est si, comment dire… Accomplie. C’est une fille géniale. Elle a beaucoup de diplômes scientifiques. Je ne vois pas pourquoi elle s’intéresserait à moi. Tout ce que je sais faire, c’est être un Jedi.

Jaina trouva son attitude hilarante. Elle essaya de contenir son rire, mais tout ce qu’elle obtint fut de virer à l’écarlate. Des larmes coulèrent de ses yeux.

— « Elle est si accomplie… », « Je ne suis qu’un pauvre Jedi », s’étrangla-t-elle en riant. Entendre ça de la bouche de Jacen Solo !

Jacen tenta de rassembler ce qui lui restait de dignité.

— Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.

Elle lui tapota l’épaule et essuya ses larmes d’un revers de manche.

— Ça va, laisse tomber. Je ne suis guère qualifiée pour donner des conseils en matière de romance.

Jacen, soudain, eut l’air très intéressé.

— Ah oui ? Et ça veut dire quoi, ça ?

Elle le regarda, comprenant qu’elle venait d’en révéler un peu trop.

— Ça veut dire ce que ça veut dire, répondit-elle.

— Et de qui s’agit-il ? demanda Jacen.

Elle détourna les yeux et soupira.

— De Jagged Fel, dit-elle.

Jacen en fut abasourdi.

— Tu veux rire ? Ce pilote de chasseur qui a avalé un manche à balai ?

Jaina le foudroya du regard.

— Tu ne sais rien de lui. Il n’est pas vraiment comme ça, en réalité.

— Si tu le dis. (Il y eut un long moment de silence. Jacen jugea qu’il était probablement opportun de changer de sujet.) Et tu fais quoi, demain ? demanda-t-il. Je ne sais pas si tu as déjà beaucoup visité cette planète, mais on pourrait peut-être…

Elle secoua la tête.

— Je dois repartir avec les autres, direction Kashyyyk.

Il la regarda, stupéfait.

— Il faut vraiment que tu repartes si vite ?

Elle le regarda avec un air de défi.

— J’étais en mission spéciale pour Kre’fey. Cette mission est terminée. Je lui ramène des Jedi et je pars avec eux.

— Mais tu as une permission de deux semaines. J’ai vu les datablocs. Je te rappelle qu’ils trament sur la table de la chambre que nous partageons.

Jaina soupira.

— J’ai appris de nouvelles tactiques depuis que je suis arrivée ici. L’une d’entre elles, c’est cette fronde mise au point par Papa. Nous avons une bande de nouveaux Jedi à intégrer dans le système de commandement. On a besoin de moi sur Kashyyyk, il faut que j’entraîne ces recrues pour qu’elles puissent rejoindre la Flotte.

— Ouais… Et à chaque instant que tu passes ici, les Yuuzhan Vong deviennent de plus en plus forts… dit Jacen, paraphrasant ce qu’il avait déjà entendu.

— Exact. De plus, tu as entendu Oncle Luke. Je suis le Sabre des Jedi, maintenant. Je suis toujours en première ligne. La paix, ce n’est pas mon domaine.

Jacen essaya de se frayer un chemin entre les épines qu’il imaginait pousser autour de sa sœur.

— Les Yuuzhan Vong deviennent peut-être de plus en plus forts pendant que tu restes ici, mais si tu ne prends pas un peu de temps pour te reposer, je ne vois pas comment, toi, tu réussiras à retrouver un semblant d’énergie.

— Je ne suis pas la seule concernée. Je dois m’occuper des onze autres pilotes de mon escadron et la moitié d’entre eux sont nouveaux. Si je ne les oblige pas à s’entraîner durement, les Yuuzhan Vong les mettront en pièces dès le premier affrontement. (Elle secoua la tête et le regarda.) Ça va bien, tu sais. Je me suis déjà faite à l’idée de mourir.

Jacen la dévisagea, partagé entre la surprise et l’horreur.

— Tu veux dire… balbutia-t-il. Tu veux dire que tu as déjà perçu ta mort dans la Force ?

— Non. (Ses yeux s’immobilisèrent soudain, comme si elle avait déjà prononcé ces paroles des milliers de fois auparavant.) Mais je sais compter. Je sais compter les ennemis. Je sais compter le nombre de mes amis tués au combat. Je sais compter le nombre de batailles qu’il nous faudra livrer avant de pouvoir espérer gagner cette guerre. Je ne dois commettre aucun impair, je ne dois pas me faire tuer. Je n’ai pas droit à l’erreur. Tout ce que j’ai à faire, c’est d’être là suffisamment longtemps. Et la mort finira bien par me rattraper. (Elle l’observa, sourit en coin et posa une main sur son épaule.) Mais tout va bien, je t’assure. C’est mon destin. Tout ce qui finira par arriver, c’est que je ne ferai plus qu’une avec la Force. Et comme j’ai déjà l’impression de ne faire qu’une avec elle, je ne devrais pas remarquer le changement.

— Toute vie est précieuse, insista Jacen. Toute vie est unique. Tu ne devrais pas chercher à sacrifier la tienne.

— Anni Capstan était précieuse et unique, dit Jaina. Tout comme Ulaha Kore. Et puis Anakin. Le fait d’être unique ne te protège de rien du tout. (Elle le regarda droit dans les yeux.) Et je ne sacrifie rien du tout. Je me contente d’évaluer les probabilités. Je ne suis pas assez arrogante pour croire que je suis une exception au milieu du cercle de nos amis. Il n’y a pas de mort, il n’y a que la Force. On vient tous de le dire, n’est-ce pas ? Eh bien moi, je ne me contente pas de le dire, je le vis au jour le jour.

— Ne t’éloigne pas de nous comme ça, dit Jacen. On a vraiment besoin de toi.

Le regard de Jaina s’adoucit.

— Quand tu auras besoin de moi, je ferai de mon mieux pour être là. C’est promis. Ça aussi, c’est être un Jedi.

Elle s’éloigna prestement et Jacen la regarda disparaître dans la foule. Puis il se tourna et laissa son regard errer. C’est alors qu’il aperçut, au milieu des humains et extraterrestres de grande taille, la petite silhouette de Vergere. A n’importe quel autre moment, il aurait été ravi de la voir ; là, il n’avait envie de parler à personne. Mais Vergere l’aperçut et vint à sa rencontre. Il essaya de sourire lorsqu’elle arriva à sa hauteur.

— Te voilà Chevalier Jedi, dit-elle. Félicitations.

— Tu as assisté à la cérémonie ?

— Non. (Sa large bouche dessina une moue de désapprobation.) Cette cérémonie était une mise en scène à prétexte politique. Les Jedi ne devraient pas se laisser aller à ce genre de choses. Lorsque je suis devenue Chevalier, ça s’est passé très simplement. « Un Chevalier Jedi, tu es », m’a dit Yoda. Et puis c’était tout. On n’a besoin de rien d’autre, non ?

— N’empêche que tu es là, dit Jacen embrassant du regard la foule de dignitaires. Et cette réception est également très politique.

— Je suis venue pour raisons personnelles : pour te voir et te féliciter.

— Merci, dit Jacen en la regardant.

— Je me demandais… Maintenant que tu es Chevalier Jedi, est-ce que tu as des projets ?

— Je suis en vacances tant qu’Oncle Luke me dit que je suis en vacances, répondit Jacen en haussant les épaules. Ensuite, à moins qu’il n’ait d’autres plans, je pense que je rejoindrai la Flotte, comme les autres.

Vergere poussa un drôle de petit grincement.

— Pourquoi ? L’armée, ce n’est pas vraiment ton domaine…

— Non, effectivement, dit Jacen en hochant la tête. Mais nous devons vaincre les Yuuzhan Vong et je sens que je peux aider. Et puis, comme ça, je serai auprès de mes amis.

— Et de ta sœur, ajouta Vergere, adoptant presque un ton accusateur.

— Et de ma sœur, acquiesça Jacen.

L’expression de Vergere devint sévère.

— Un Chevalier Jedi ne doit pas prendre de décisions comme le ferait un enfant.

Jacen, stupéfait, regarda la petite créature ailée.

— Tu essaies de me dire quelque chose, là ?

— Je ne parle pas à ceux dont les oreilles sont bouchées !

Jacen but une gorgée de sa boisson et inspecta les alentours.

— Bon, alors parlons de la météo.

— Temps ensoleillé. Légèrement couvert. Petites averses en fin de journée, dit-elle d’un ton acide.

— C’est parfait pour aller visiter la barrière de récifs, ça, dit Jacen en souriant.

Vergere s’ébroua.

Le jeune homme aperçut, à l’autre bout de la salle, Luke plongé dans une discussion très sérieuse avec Cal Omas et Releqy A’Kla.

— Ne me dis pas qu’à ton époque, vos Maîtres Jedi ne s’entretenaient pas avec les politiciens. Vous étiez au service du Chancelier Suprême, après tout.

— Les chanceliers, ça va, ça vient, répondit Vergere. Nous servions la République, en premier lieu.

— Maître Skywalker, dit Jacen, en est à son quatrième Chef d’Etat.

— Et c’est ainsi que les choses devraient se passer…

Pour une fois, Jacen perçut un semblant de respect dans les propos de Vergere.

Il balaya la salle des yeux et vit la silhouette hâve de Dif Scaur s’entretenant avec Cilghal. Il se rappela alors les paroles de Danni Quee à propos d’un des projets de Dif Scaur, un projet concernant la bioscience des Yuuzhan Vong.

— Certains de nos biogénéticiens pourraient bien avoir isolé le gène qui rendrait les Yuuzhan Vong invisibles dans la Force, dit-il.

Il sentit soudain que Vergere s’était raidie.

— Raconte-moi, le pria-t-elle.

Jacen expliqua à la petite créature ailée ce qu’il savait de la génétique des Yuuzhan Vong. On avait découvert qu’elle était tout à fait compatible avec celle des humains, exception faite d’un seul composant d’ADN, apparemment spécifique à toutes les formes de vie Yuuzhan Vong.

— Je suppose que c’est cela qui les rend indiscernables dans la Force, précisa Jacen.

Il s’abstint de continuer, comprenant que Vergere ne lui prêtait plus la moindre attention. Sa crête s’était dressée, ses antennes s’étaient déployées et elle semblait prise dans un intense exercice de concentration. Lorsqu’elle reprit enfin la parole, le jeune homme eut l’impression qu’elle ne s’adressait qu’à elle-même.

— C’est bien ce que je craignais, dit Vergere sur un ton très alarmant. Qui d’autre est au courant de ça ? Hein ? Qui ?

— C’est resté très secret, dit Jacen. Toi, Danni et moi sommes au courant. Et les scientifiques, bien sûr. Mais eux, ils ont été placés sous surveillance.

— Et qui les surveille ?

Jacen fit un petit mouvement de tête vers Dif Scaur.

— Les Services de Renseignement de la Nouvelle République, répondit-il.

Vergere scruta la silhouette cadavérique de Dif Scaur. Jacen perçut l’intensité du regard de Vergere dans la Force et fut heureux de constater que, pour une fois, cette intensité ne lui était pas destinée. La crête de Vergere s’aplatit vers l’arrière et la créature poussa un petit sifflement qui ne laissait rien présager de bon.

— J’imagine très bien ce qui va se passer ensuite, dit-elle. De plus, un autre mal rôde…

— Quoi ? demanda Jacen, stupéfait. Un autre mal ? Quel autre mal ?

Vergere pivota vers lui.

— Tu ne devines pas, jeune Jedi ? demanda-t-elle. (Elle éclata d’un petit rire rauque.) En dépit de toutes tes aventures, j’ai peur que tu ne sois guère expérimenté en matière de dépravation…